AFFAIRE COUPURE INTERNET ET SMS EN RDC LAMBERT MENDE SE DÉCHAÎNE !

AFFAIRE COUPURE INTERNET ET SMS EN RDC LAMBERT MENDE SE DÉCHAÎNE !

Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, explique ce mercredi 2 janvier 2019 à ACTUALITE.CD que la coupure de l'internet et des SMS sur toute l'étendue du pays serait une mesure dans le but de préserver l’intégrité du processus électoral.

« Il y a eu des petits malins qui ont voulu utiliser les réseaux sociaux pour pouvoir se substituer à la CENI en publiant des faux chiffres, de fausses données, il fallait les priver de cet instrument. Un gouvernement responsable ne peut pas assister les bras croisés devant une violation aussi flagrante de la loi. Ces actes avaient l'objectif de faire monter la tension dans le pays, ça pouvait apporter atteinte à la paix publique et même à la sécurité », dit le porte-parole du gouvernement à ACTUALITE.CD

Mende ajoute que la coupure de l’internet devra permettre à la CENI d’exercer son droit exclusif de publier les résultats des élections sans aucune influence.

« La loi est claire. L'annonce des résultats des scrutins, appartient exclusivement à la CENI, pas aux parties prenantes. Et il n’y avait pas d'autres moyens, selon mon collègue de tutelle, que de couper Internet qui en réalité porte préjudice pas seulement à l'opposé, même à la majorité, aux médias, et à l'opinion publique. Mais je pense que la paix publique et la sécurité n'ont pas de prix. C'est important que nous laissions seule la CENI faire son travail et annoncer en primeur comme la loi le lui donne les privilèges, les résultats », ajoute le porte-parole du gouvernement.

Lambert Mende demande aux Congolais d’endurer les difficultés qu’apporte cette décision du gouvernement.

« Couper Internet, c'est une chose qu'on fait en période électorale, c'est une fois tous les 5 ans. Il faut comprendre que tout a un prix. La dignité a un prix. La souveraineté et l'intégrité d'un processus électoral ont aussi un prix. Je demande aux Congolais de considérer cela comme le prix à payer pour l'intégrité de leur processus électoral, pour que les petits malins ne puissent pas mettre le feu dans la maison commune », conclut-t-il.

Rappelons que l'internet ainsi que le signal des chaînes internationales sont coupés depuis le 31 décembre 2018 soit, un jour après la tenue des élections.

(Stanys Bujakera Tshiamala) 


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