Événements marquants la période précoloniale sur le territoire du Congo (RDC)

Événements marquants la période précoloniale sur le territoire du Congo (RDC)

Nous sommes le 30 juin, date marquant l'indépendance du Congo belge en 1960 en tant que « république du Congo », Joseph Kasa-Vubu, Président; Lumumba Premier ministre. 61 ans après, le Congo fête sa souveraineté sous le régime de Félix Tshisekedi.

Voici quelques événements marquants la période précoloniale sur le territoire du Congo Belge.

La traite des noirs sur la côte occidentale, du 15ème au 19ème siècle, s’étend jusqu’à l’intérieur du continent africain et correspond, avec le commerce de l’ivoire, à l’essor économique ou au déclin des différents royaumes. Sur la côte occidentale, elle prend fin au milieu du 19ème siècle.

Par contre, à cette époque, à l’est du territoire Congolais, aujourd’hui Ituri et Kivu, les Arabo-Swahili, venus de Zanzibar, ne se contentent pas d'acheter les esclaves aux indigènes, ils fondent des sultanats. À partir de 1870 ces sultans étendent leur emprise jusqu'au bassin du Congo, et y fondent des villes telles Nyangwe ou Kasongo.

En 1890, la zone sous influence arabe couvrait plus d'un tiers du territoire du Congo. Les Européens se limitèrent aux régions côtières du pays jusqu’à la moitié du 19ème siècle.

En 1482, le Portugais Diogo Cão, à la recherche du mythique « Royaume du prêtre Jean », atteint l'embouchure du fleuve Congo.

En 1579, le Portugais Duarte Lopes est le premier occidental à remonter le fleuve Congo.

Entre 1874 et 1877, c'est l'exploration du fleuve Congo par Henry Morton Stanley.

En 1876, c'est la fondation de l’Association internationale africaine (AIA) par Léopold II de Belgique.

En 1879, c'est le grand retour de Stanley au Congo pour fonder une chaîne de stations de l’AIA/AIC.

Les frontières de l'actuelle république démocratique du Congo ont été reconnues à l'issue de la conférence de Berlin qui s'est tenue de novembre 1884 à février 1885. Le 1er août 1885, Léopold II de Belgique accepta la souveraineté sur l'État indépendant du Congo. Le terme « indépendant » signifie que toutes les puissances coloniales reçoivent la garantie de pouvoir y accéder librement. La spécificité de ce régime colonial résida dans le fait que dans un premier temps le Congo fut considéré comme une possession personnelle et privée du roi. Géré sous une forme commerciale, le Congo est divisé en deux parties : l'une constituant le domaine de la couronne et l'autre attribuée à des entreprises privées sous forme de concessions.

Les richesses abondantes (caoutchouc, ivoire, mines, etc.) du Congo incitent la couronne et les compagnies concessionnaires à entreprendre l'exploitation brutale de sa population. Celle-ci diminue de moitié entre 1880 et 1926, au point que certains historiens désignent cette période comme un « holocauste oublié ».

En 1894 marque la fin de la campagne menée par les Belges contre les Sultans arabes trafiquants d'esclaves.

En 1904, un rapport du consul britannique à Boma dénonce les corvées excessives imposées aux indigènes pour la production du caoutchouc.

En 1908, le parlement belge, qui avait soutenu par des crédits et par l'envoi de troupes l'entreprise de colonisation du roi des Belges, accepte le transfert du Congo à la Belgique à la suite notamment de certaines critiques de la presse anglo-saxonne concernant la gestion des représentants du roi au Congo. Léopold II, roi des Belges, cède l’EIC à la Belgique, qui administre la colonie sous le nom de Congo belge jusqu'à son indépendance. Une charte coloniale est publiée pour la gestion du Congo mais des scandales ne tardent pas à éclater dans la presse belge. Le travail forcé a été utilisé sur toute l'étendue du territoire de l'ex État Indépendant du Congo.

@KribiosUniversal


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