La chanteuse Lucie Eyenga ou la Reine-mère de la Rumba Congolaise
Auteure de plusieurs chansons comme Nabazanki, Yaka maman, Mabe na yo moko, et Zozo moke, Lucie Eyenga n'est autre que la maman de la musique Congolaise, une femme qui s'est imposée parmi la multitude des artistes masculins d'autan.
Vocaliste, auteur-compositrice, interprète, Lucie Eyenga, de son nom complet Eyenga Moseka Lucie est née en 1934 à Coquilathville (actuel Mbandaka) et est décédée le 12 décembre 1987 à Kinshasa. Ancienne membre du groupe African Jazz, elle est l'une des pionners de la soukous musique et de la Rumba congolaise.
Femme au talent du chant, dénichée par le guitariste Zacharie Elenga et remarquée plus tard par Joseph Kabasele dit le Grand Kallé, patron de l’orchestre African Jazz, Lucie Eyenga s’est fait connaître en 1954 par son titre « Bolingo ya la Joie » d'où elle gagnera sa renommée autant bien nationale qu'internationale. Chez Rock-A-Mambo, une formation musicale réputée de la capitale congolaise, elle interprète entre 1957 et 1958, des chansons telles « Dit moninga », « Nasepeli mingi », « Brigitte ».
En 1962, Lucie Eyenga poursuit avec son aventure musicale en rejoignant Negro Band de Brazzaville, avec lequel elle enregistre les morceaux « Georgette » et « Adoula ». Chez Opika (un label congolais), elle produit en 1973 plusieurs titres sous la direction de Papa Noël (guitariste et interprète). En 1984, une année après ses prestations chez African Fiesta Sukisa du Docteur Nico Kassanda, elle réalise deux albums avec Abeti Masikini avant de rendre l'âme à l'âge de 53 ans, un certain 12 décembre 1987 à Kinshasa.
Les chanteuses comme Abeti Masikini, M'Pongo Love, Tshala Muana, Mbilia Bel, Beyou Ciel, Fayya Tess et bien d'autres, ont suivi les pas de Lucie Eyenga.
Par Adjuvant KRIBIOS-KAUTA
À suivre