Musique congolaise menacée par la Diaspora congolaise!?

Musique congolaise menacée par la Diaspora congolaise!?

La politique de la RDCongo avait touchée aussi la musique Congolaise sur la scène Européenne depuis plusieurs années. L'histoire d'interdiction ou d'annulation des concerts des artistes Congolais en Europe, une idée venue des Congolais de la Diaspora, selon eux, pour contester ce qui se passe au Congo surtout les massacres à l'est de la RDC.
Étonnant, comment la politique s'est mêlée à la musique? Tout est né lors de la campagne électorale des présidents candidats aux scrutins de 2006 où les artistes par un cachet, chantaient pour leurs clients, un acte qui n'avait pas donné le sourire aux combattants les "Bana Congo" de la Diaspora accusant les artistes musiciens d'être complice des politiciens.
Pour dire non à leurs manières, ils ont commencé à saboter les concerts des artistes Congolais venus de Kinshasa entre 2007 et 2008, pire encore, les élections de 2011 ont créé une barrière définitive entre les artistes Kinois et la Diaspora congolaise qui rêvait voir Étienne Tshisekedi à la tête du pays. En 2019, après les élections de 2018, le fils de ce dernier passe à la tête du géant Congo, pourtant ancien combattant, Félix Tshisekedi ne brisera pas cette barrière entre diaspora et artiste musicien d'où même le tout récent concert historique de Fally Ipupa à l'AccorHôtels Arena a mis toute la ville Parisienne en panique allant même diviser les politiciens et les opérateurs culturels Français.
Entre menaces et sabotages des combattants, les artistes Kinois livraient toujours des concerts en Europe entre 2006 et 2010. Les trois concerts au Zénith de Paris respectivement de Fally Ipupa (janvier 2010), de Werrason (mars 2010) et celui de Ferré Gola (mai 2010) ont quasiment fermé la scène Européenne aux Kinois. Les concerts de Félix Wazekwa au Zénith de Lille (Octobre 2010) et celui de Fally Ipupa au Zénith de Paris (mars 2011) s'étaient catastrophiques où les salles refusaient le monde.
Il fallait alors attendre la Nuit Africaine au Stade de France, qui serait la toute dernière prestation d'un artiste venu de Kinshasa, Fally Ipupa, Jesy Matador et Werrason étaient parmi les 150 artistes africains invités à cette grande messe musicale africaine. Grâce à la haute sécurité Française, au détriment des combattants et au profit de la culture Congolaise le trio s'en était sorti sain et sauf après leurs grandes réussites au podium de la Nuit Africaine du 11 Juin 2011 au Stade de Saint-Denis de France devant plus de 70.000 spectateurs bougés au rythme du Ndombolo.
Dès lors, rien n'a plus marché, malgré les bras de fer et les tentatives de JB Mpiana au Zénith de Paris, Héritier Watanabe à l'Olympia de Paris ou de Fally Ipupa à la Cygale, la musique Congolaise a disparu de la scène Européenne pendant huit bonnes années jusqu'à ce que, dans sa vision de l'aigle, Fally Ipupa s'impose à Bercy AccorHôtels Arena le vendredi 28 février 2020 battant un grand record de vente de 20.000 billets épuisés et devient le 1er artiste Congolais de sa génération à remplir cette salle mythique Parisienne et le 4ème artiste africain après Koffi Olomidé et Werrason en 2000, et Youssou N'Dour dans cette salle anciennement appelée "Le Palais Omnisports de Paris-Bercy".

Jusqu'où ira cette histoire des combattants et les artistes Kinois ? La réponse serait alors des autorités Congolaises et celles de l'union européenne...
@KribiosUniversal