Pur produit du Maréchal Mobutu, Trois fois Premier Ministre, Deux fois Président du Sénat... Sur la longue carrière politique du Vieux Léon Kengo wa Dondo.
Pur produit du Maréchal Mobutu, Trois fois Premier Ministre, Deux fois Président du Sénat... Sur la longue carrière politique du Vieux Léon Kengo wa Dondo.

Pur produit du Maréchal Mobutu, Trois fois Premier Ministre, Deux fois Président du Sénat... Sur la longue carrière politique du Vieux Léon Kengo wa Dondo.

Juriste de formation, Pur produit du Maréchal Mobutu, Léon Kengo wa Dondo a été à la tête du géant Congo d'une manière ou d'une autre. Il a été Trois fois Premier Ministre ( 1982 à 1986, 1988 à 1990 et 1994-1996), Deux fois Président du Sénat (2007-2012 et 2012-2019). Il a été hissé au sommet des organes de l'ex-parti-État par la seule volonté de Mobutu. Le 11 avril 1968, il quitte le cabinet du président de la République pour accéder aux hautes fonctions de procureur général près la Cour d'appel à Kinshasa. Il est promu procureur général de la République le 14 août de la même année. Il est ultérieurement ambassadeur de son pays à Bruxelles...Kribios Universal vous plonge sur la longue carrière politique du Vieux Léon Kengo wa Dondo.Léon Kengo wa Dondo Études

Léon a reçu une éducation religieuse. Kengo fait ses études primaires à Coquilhatville (Mbandaka) le chef-lieu de la province de l'équateur. Par la suite, il fait ses études secondaires dans la section administrative et commerciale auprès des Frères des Écoles chrétiennes. Âgé de 23 ans, il commence sa carrière judiciaire comme agent au Parquet de district (commis-greffier) de Coquilhatville entre 1958 et 1960.

À l'indépendance, avec la pénurie de cadres due au départ des Belges, il est muté au Parquet général de Kinshasa. Il est nommé successivement Substitut du Procureur de la République au Parquet de district de Kinshasa (14 octobre 1960), Substitut du Procureur général près la Cour d'appel à Kinshasa (6 juin 1961). Il fréquente l'École nationale de droit et d'administration à Kinshasa en cycle court, et décroche un diplôme d'études judiciaires. En 1961, il est désigné membre de la Commission mixte d'enquête sur les incidents de Kindu et de Kongolo.

En 1962, il sollicite une mise en disponibilité et s'envole pour la Belgique où il s'inscrit à l'université libre de Bruxelles. Il obtient, en 1968 un doctorat en droit et une licence spéciale en droit maritime et droit aérien. Il suit un cycle de formation en criminologie au Palais de justice à Bruxelles. Durant ses études, il est président du Comité directeur de l'Union des étudiants catholiques africains.Mobutu et Kengo wa Dondo

Chef du gouvernement

De retour au Congo le 12 janvier 1968, il est nommé peu après conseiller juridique et politique au Bureau du président de la République démocratique du Congo Le Général-major Joseph Désiré Mobutu. Pur produit du président Mobutu, il a été hissé au sommet des organes de l'ex-parti-État par la seule volonté de ce dernier. Le 11 avril 1968, il quitte le cabinet du président de la République pour accéder aux hautes fonctions de procureur général près la Cour d'appel à Kinshasa. Il est promu procureur général de la République le 14 août de la même année. Il est ultérieurement ambassadeur de son pays à Bruxelles.

Kengo a été Premier Ministre une première fois de 1982 à 1986, plaçant différents technocrates comme Munga Mibindo à la présidence de la SNEL. Il a ensuite été ministre des Affaires étrangères de 1986 à 1987 et de nouveau Premier Ministre de 1988 à 1990.

Vers le multipartisme

C’est par opportunisme politique que Léon Kengo wa Dondo est passé de la mouvance présidentielle à l'opposition congolaise modérée, après avoir longtemps servi de pilier à la dictature mobutienne. Il s'est retourné contre son maître au point de devenir avec l'aide du capitalisme international son plus grand concurrent, pour ne pas dire son adversaire le plus irréductible. C'est ainsi que durant la période de démocratisation, lorsque le multipartisme fut autorisé, Kengo fut choisi comme Premier ministre en 1994 comme consensus entre Mobutu et le Parlement. Il chassa des membres de la communauté libanaise du Zaïre sur des accusations de trafic illégal de diamants pour le financement de troupes armées.

Peu après le début de la première guerre civile du Congo en décembre 1996, Kengo dirigea le cabinet de crise contre la rébellion. Il fut critiqué pour n'avoir pas pu arrêter l'avancée des rebelles. Il annonça sa démission en mars 1997 et abandonna son poste en avril de la même année. Un mois plus tard, le 17 mai 1997, le gouvernement tomba et Mzee Laurent-Désiré Kabila prit le pouvoir avec l'aide des Rwandais et Ougandais par la bénédiction des États-Unis d'Amérique.

En juin 2003, Kengo est accusé de blanchiment d'argent en Belgique. En novembre 2003, il rentre à Kinshasa afin « d'apporter son soutien au processus de transition », mais il est par la suite empêché de quitter le pays, à la suite de l'ouverture d'un dossier judiciaire contre lui pour des faits liés à Mobutu. Mais, plusieurs parlementaires protestent contre cette procédure.

Président du Sénat

En 2005, il dit renoncer à se porter candidat à l'élection présidentielle de l'an suivant. Le 11 mai 2007, Kengo est élu président du Sénat de la RDC, s'imposant face au candidat du parti majoritaire, Léonard She Okitundu, membre de l'AMP. Il devient de ce fait depuis le 14 mai 2007, date de son investiture, la deuxième personnalité politique de la RDC et est réélu en 2012, il y reste jusqu'au nouvel ère de Félix Tshisekedi en 2019.

Le 31 décembre 2011, Léon Kengo est agressé par des militants congolais opposants du régime de Joseph Kabila devant la gare du Nord à Paris, en France.

Pour ceux-là qui l'ignore encore, Léon Kengo wa Dondo est le fils biologique de Michał Lubicz et de Marie-Claire ya Bongo. Né Léon Lubicz, Kengo voit le jour le 22 mai 1935 à Libenge (Congo belge). Le père de Léon Kengo wa Dondo est un médecin juif polonais, Michał Lubicz, réfugié en Belgique. Édouard Kengo, grand-père de Léon, était militaire de la Force publique, originaire du Nord-Ubangi, de l’ethnie ngbandi du village de Dondo. Léon Kengo wa Dondo, né Léon Lubicz, changea son nom en Kengo wa Dondo en 1971, à la suite de la campagne d’africanisation du président Mobutu (La Zaïrianisation). Allez-y comprendre qu'il tire son nom actuel de son grand-père maternel Édouard Kengo et du village de Dondo. Son prénom est celui donné par son père biologique Michael Lubicz, un descendant d'une famille juive.

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À suivre