Il y a 26 ans mourrait Mobutu SeseSeko, le Roi du Zaïre

Il y a 26 ans mourrait Mobutu SeseSeko, le Roi du Zaïre

Mobutu Sese Seko, homme politique, militaire et dictateur zaïrois, second président du Zaïre (actuelle République démocratique du Congo) a vu le jour le 14 octobre 1930 et est mort le 7 septembre 1997. Mobutu Sese Seko est connu comme premier et unique président du Zaïre, de 1965 à 1997. Parce qu'après lui, le pays a changé de nom.

Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga, couramment abrégé en Mobutu Sese Seko, né Joseph-Désiré Mobutu le 14 octobre 1930 à Lisala (Congo belge) est un homme d'État, militaire et dictateur zaïrois, ayant gouverné la république démocratique du Congo de 1965 à 1997, soit 32 ans de pouvoir.

Il devient président en 1965 par un coup d'État et met fin à la crise congolaise. Tentant de purger le pays de l'influence coloniale, il le rebaptise Zaïre en 1971 dans le cadre d'une politique de « zaïrianisation » et change son nom en Mobutu Sese Seko un an plus tard. Il impose une dictature à parti unique gouvernée par son Mouvement populaire de la Révolution (MPR) ainsi qu'un culte de la personnalité. Sous son régime, le pays éprouve une violation généralisée des droits de l'homme ainsi que l'hyperinflation. Simultanément, il obtient une réputation de kleptocrate pour sa corruption, ses extravagances, ainsi que sa fortune personnelle. En politique extérieure, il soutient les rebelles de l'UNITA et du FNLA dans la guerre civile angolaise, et son régime reçoit le soutien des pays occidentaux qui le perçoivent comme un adversaire du communisme en Afrique francophone. Il reçoit également du soutien et de l'aide financière de la Chine pour son opposition à l'Union soviétique.

Après la fin de la guerre froide, son régime s'affaiblit en raison de la fin de l'aide financière occidentale. À l'issue du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, le nouveau gouvernement rwandais soutient une invasion rebelle du Zaïre par l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) en novembre 1996 lors de la première guerre du Congo et renverse son régime en mai 1997. Il s'enfuit alors en exil et meurt d'un cancer de la prostate trois mois plus tard au Maroc le 7 septembre 1997. Malgré tout, l'on retient de lui, l'unité nationale. Son plus grand combat est que "Le Congo restera un et indivisible..."

Paix à son âme.

Adjuvant KRIBIOS-KAUTA


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