Les Bongo Ondimba, cette famille qui a regné plus d'un siècle sur le Gabon

Les Bongo Ondimba, cette famille qui a regné plus d'un siècle sur le Gabon

La famille Bongo Ondimba est une famille gabonaise d'ethnie Teke, d'où le surnom du père "Le Roi des Batekes". Elle a donné deux chefs d'État à la république gabonaise depuis son indépendance. Cette famille a longtemps regné sur le Gabon pendant plus d'un siècle, soit 56 ans, du père Omar Bongo au fils Ali Bongo avec la sœur Pascaline Bongo. Sept personnalités de cette famille puissante gabonaise sont connues dans le monde: le père géniteur Omar Bongo (1935-2009), président du Gabon (1967-2009), Ali Bongo, fils du précédent et président du Gabon (2009-2023), Pascaline Bongo, fille d'Omar Bongo et bras droit du père et femme des ministres, Patience Dabany, épouse d'Omar Bongo, Édith Bongo (1964-2009), épouse d'Omar Bongo et l'aînée de la famille Sassou-Nguesso du président congolais, Sylvia Bongo, épouse d'Ali Bongo, et en fin Noureddin Bongo Valentin, le fils d'Ali Bongo.

1. El Hadj Omar Bongo Ondimba
Omar Bongo Ondimba, né Albert-Bernard Bongo Ondimba le 30 décembre 1935 à Lewaï et mort le 8 juin 2009 à Barcelone, est un homme d'État gabonais. Il est président de la République gabonaise du 2 décembre 1967 à sa mort, le 8 juin 2009, après avoir été vice-président sous le mandat de Léon Mba. Son fils Ali Ben Bongo Ondimba lui succède à la présidence.
Installé au pouvoir par le général Charles de Gaulle et Jacques Foccart, Omar Bongo est considéré comme une des principales figures de la Françafrique. Sous sa présidence, le Gabon est utilisé pour les opérations militaires secrètes menées par la France en Afrique, comme la livraison par voie aérienne d'armes aux sécessionnistes lors de la guerre du Biafra au Nigeria à la fin des années 1960, ou la tentative de coup d’État au Bénin contre le président Mathieu Kérékou en 1976. Le pays accueille également les mercenaires de Bob Denard. D'autre part, Omar Bongo permet à des entreprises françaises d’exploiter les ressources gabonaises dans des conditions très favorables et finance de façon occulte des partis politiques français.
Le nom d’Omar Bongo est associé à de nombreux scandales financiers et de malversations tels que l’affaire Elf, ou encore l’affaire dite des « biens mal acquis ». Sa fortune personnelle est estimée à plusieurs centaines de millions d'euros. Elle comprend des biens immobiliers, des parts dans des sociétés et divers comptes bancaires, notamment à Monaco. Le 6 mai 2009, Omar Bongo Ondimba suspend ses activités pour se reposer et faire le deuil de son épouse, Édith Sassou Nguesso, décédée le 14 mars 2009, alors que des rumeurs circulent sur son propre état de santé.
À partir du 11 mai 2009, le président gabonais est hospitalisé dans un état grave mais stationnaire en Espagne, et non en France, sans doute du fait de l'affaire dite des biens mal acquis et des risques judiciaires qui en découlent. Selon la présidence gabonaise, Omar Bongo fait un simple bilan de santé, mais il serait en réalité traité pour un cancer. Le Conseil national de la Communication gabonais s'indigne alors du traitement de l'information par les médias français « en diffusant des informations non officielles et alarmistes », des démentis repris par le Premier ministre français, François Fillon.
Le site Internet du magazine Le Point annonce sa mort le 7 juin 2009, mais le gouvernement gabonais avait alors démenti l'information, et convoqué l'ambassadeur de France, Jean-Didier Roisin. Le 8 juin 2009, sa mort est confirmée par le Premier ministre, Jean Eyeghe Ndong. Le site visionafricaine.com, repris par infosplusgabon.com, émet l'hypothèse selon laquelle le président Omar Bongo serait mort le 7 mai 2009 ; sa mort n'aurait été rendue publique que plus tard pour des raisons politiques et familiales.
Ses obsèques nationales ont lieu le 16 juin 2009, en présence du président Nicolas Sarkozy, de l'ancien président Jacques Chirac et d'une quinzaine de chefs d'État d'Afrique francophone (Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Mali, Sénégal et Tchad). De nombreuses personnalités françaises dont le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, le secrétaire d'État à la Coopération Alain Joyandet, les anciens ministres Michel Roussin, Jean-Louis Debré et Jacques Godfrain s'inclinent devant le cercueil. Bruno Joubert, Robert Bourgi, Patrick Balkany, Loïk Le Floch-Prigent et l'ancien grand maître du Grand Orient de France, Alain Bauer, sont également présents. Omar Bongo est enterré le 18 juin 2009 à Franceville, capitale du Haut-Ogooué, sa région natale.
2. Patience Dabany
Patience Dabany, de son vrai nom Marie-Joséphine NKama, est une artiste musicienne gabonaise née le 22 janvier 1941 à Brazzaville (République du Congo). Elle devient, à 23 ans, l'épouse du président Omar Bongo. Elle est la mère d'Ali Bongo, qui a succédé à son père à la tête du pays en 2009.
Elle est née à Brazzaville, à l'époque capitale de l’Afrique-Équatoriale française. Son père Jérôme Dabany et sa mère Véronique Nabibiga sont originaires du Haut-Ogooué au Gabon. Elle fait ses études primaires à l'école catholique de Brazzaville où elle devient par la suite institutrice. Comme tout enfant, elle s’identifie très vite à ses parents à travers les chants et les danses traditionnelles de sa mère, plus encore au son des tambours et de l’accordéon de son père et de la guitare de son frère.
En 1958, âgée de 17 ans, elle rencontre le jeune ambitieux politique Albert-Bernard Bongo, qu'elle épouse le 31 octobre 1959 et avec qui elle a deux enfants : Alain Bernard Bongo (Ali Bongo Ondimba) et Albertine Amissa Bongo. Albert-Bernard Bongo, arrêté et interné temporairement en 1964, devient ministre en 1965, et président du Gabon en 1967.
Militante politique soutenant son mari, Joséphine, devenue Première dame du Gabon, crée un groupe musical et d'animation politique, Akébé II, allusion directe au quartier où habitait la majorité des militantes du groupe. Puis elle lance l'orchestre Banowita qui devient en 1975 Kounabéli Mbil'asuku qui signifie « l'aigle du Haut-Ogooué ». Joséphine Nkama, sous le pseudonyme de Patience Dabany, est auteure-compositrice de musiques et chorégraphies du groupe. Pendant des années, elle accepte avec résignation les infidélités de son époux et chef de l'État. 
En 1987, après son divorce avec le président Omar Bongo, elle s'exile en Europe puis aux États-Unis pour entamer une carrière musicale. Elle redevient alors Patience Dabany. Patience Dabany dite « la Mama » puise son inspiration dans la rumba congolaise et dans le répertoire batéké, au sud-ouest du Gabon. Elle ouvre deux studios numériques : Mbila à Los Angeles aux États-Unis et Elumba 2 à Libreville (Gabon).. Elle est à la fois auteure, compositrice, percussionniste et chanteuse, une rareté en Afrique. Elle contribue également à lancer des artistes gabonais comme Oliver N'Goma, Aziz Inanga, Annie-Flore Batchiellilys ou Angèle Assélé (sa nièce). Elle chante en plusieurs langues (français, anglais, lingala; fang, batéké...) et ses chansons sont réputées mélodieuses et dansantes avec des musiques variées (rap, zouk, salsa, rumba...). Dans ses chansons, Patience Dabany aborde les thèmes de l'amour, du temps, de la mort, et de la protection familiale et maternelle.
3. Pascaline Bongo Ondimba
En 1955, Albert Bongo fait la connaissance à Franceville de Louise Mouyabi Moukala ; de cette liaison naîtra Pascaline Bongo, sa première fille, en 1956. Elle est l'aînée de tous les Bongo.
Pascaline Mferri Bongo Ondimba, née le 10 avril 1956 à Franceville, est une femme politique gabonaise. Fille ainée du président Omar Bongo et de Louise Mouyabi Moukala, elle effectue une partie de ses études en France, à l'École nationale d'administration ; elle est la première femme gabonaise à en être diplômée. Elle est la sœur aînée d'Ali Bongo, président du Gabon depuis 2009 à 2023.
En 1987, elle intègre l'administration gabonaise. Inspectrice des finances de profession, elle effectue des stages à la Chase Manhattan Bank et au Fonds monétaire international. Elle devient ensuite vice-présidente d'Elf Gabon. Pascaline Bongo exerce les fonctions de ministre des Affaires étrangères de 1991 à 1994 sous la présidence de son père. Elle a également été directrice de cabinet d'Ali Bongo.
Elle a eu une relation avec Bob Marley. Elle est l'ancienne compagne de l'homme politique Jean Ping, avec qui elle a deux enfants. Elle est mariée à Paul Toungui, ancien ministre d'État chargé des Affaires étrangères. En mai 2013, elle fait partie des « 25 femmes les plus influentes du business en Afrique » selon le magazine Jeune Afrique.
En février 2015, elle est mise en cause par la justice française pour des factures impayées s'élevant à 453 300 euros. Discrète depuis 2016, elle devient Haute représentante du chef de l'État en janvier 2019, mais sans retrouver son influence politique d'autrefois. Le 2 octobre de la même année, Ali Bongo annonce lors du conseil des ministres qu'il est mis fin à ses fonctions.
Elle est mise en examen en France à l'été 2022 dans l'affaire des biens mal acquis d'Omar Bongo. D'autres membres de la famille Bongo sont aussi mis en examen. Il lui est reproché d'avoir bénéficié des biens mal acquis, principalement des biens immobiliers, acquis en France de manière frauduleuse par son père, le président Omar Bongo.
4. Édith Bongo Ondimba
Édith Lucie Bongo Ondimba, née le 10 mars 1964 à Brazzaville (Congo) et morte le 14 mars 2009 à Rabat (Maroc), fille du président congolais Denis Sassou-Nguesso, était l'épouse du président gabonais Omar Bongo. De cette union sont nés deux enfants : Omar Denis Junior Bongo Ondimba et Yacine Bongo Ondimba.
Fille de Marie-Claire Dirat et de Denis Sassou-Nguesso, Édith Lucie Tito Sassou-Nguesso effectue tout son cursus scolaire à Brazzaville (Congo) avant de s'inscrire, en 1982, trois ans après l'accession de son père au pouvoir, à l'Institut national des sciences de la santé de Brazzaville. Elle en ressort sept ans plus tard avec un doctorat en médecine après avoir soutenu sa thèse sur les maladies infantiles.
Elle n'exercera que peu de temps la médecine dans son pays avant d’épouser le président gabonais Omar Bongo, en août 1990. Devenue Première dame du Gabon, elle s'engage en faveur d'actions caritatives, notamment la lutte contre le sida. Le 21 septembre 1996, elle crée la fondation Horizons nouveaux, destinée à aider les enfants handicapés. À Libreville (Gabon), elle crée également le lycée Michel Dirat et en 2001 la polyclinique El Rapha, une structure sanitaire de référence dont elle a présidé le conseil d'administration jusqu'à sa mort le 14 mars 2009. Elle participe à la création en 2003 de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le sida (OPDAS), dont elle sera la toute première présidente (jusque 2004). Elle était membre de l'association Médecins du monde (présidant son antenne gabonaise) et s'est vu décerner la médaille de Reconnaissance des laboratoires Mérieux, le 31 mai 1996, à Libreville. Elle était également titulaire de la Légion d'honneur (France). 
Elle s'engage sur le terrain politique pour soutenir son mari, entre autres dans le cadre du Parti démocratique gabonais, PDG dont elle avait été nommée présidente d'honneur en 2003. Elle meurt le 14 mars 2009 à Rabat, au Maroc, laissant sa famille dans un choc profond, surtout son mari qui décède après quelques mois.
5. Ali Ben Bongo Ondimba
Ali Bongo Ondimba est un homme d'État gabonais. Membre du Parti démocratique gabonais (PDG), il est président de la République depuis le 16 octobre 2009 jusqu'en août 2023.
Né Alain-Bernard Bongo le 9 février 1959 à Brazzaville, il est le fils aîné d'Albert-Bernard Bongo et de la chanteuse Joséphine Nkama (devenue par la suite Patience Dabany) et d'ethnie Teke. Il prend le nom d'Ali Ben Bongo lorsque son père convertit la famille à l'islam, en 1973.
Fils d'Omar Bongo, qui préside le pays de 1967 à 2009, il est ministre des Affaires étrangères de 1989 à 1991, puis de la Défense de 1999 à 2009. Candidat à l'élection présidentielle de 2009, organisée à la suite de la mort de son père, il l'emporte sur fond de suspicions de fraudes. Il est réélu dans les mêmes circonstances en 2016, à l'issue d'un scrutin inhabituellement serré pour le pays, conduisant à une crise politique.
Sa présidence est marquée par une instabilité ministérielle ainsi que par un grave accident vasculaire cérébral en 2018, à la suite duquel il manque d'être renversé par une tentative de coup d'État. Relativement effacé lors de son premier mandat, il change progressivement sa pratique du pouvoir en intervenant davantage sur le devant de la scène politique. Il brigue un troisième mandat à l'occasion de l'élection présidentielle de 2023, scrutin qu'il remporte de manière contestée et dont la publication des résultats provoque l'annonce de sa destitution par l'armée.
6. Sylvia Bongo Ondimba
Sylvia Bongo Ondimba, née Sylvia Valentin le 11 mars 1963 à Paris, est une personnalité franco-gabonaise. Cheffe d’entreprise dans le secteur de la promotion immobilière pendant plusieurs années, elle devient Première dame du Gabon le 16 octobre 2009, lors de l’investiture de son époux Ali Ben Bongo Ondimba comme président de la République gabonaise. En 2011, elle crée la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille.
Fille d'Édouard Valentin et d'Aimée Baudier, elle connaît très tôt l’Afrique : le Cameroun, la Tunisie, enfin le Gabon, où la famille s’établit en 1974. Son père a créé en 1976 la société OGAR (assurances et réassurances) et est devenu un des plus importants chefs d’entreprise français du Gabon, PDG du groupe d’assurances Omnium gabonais d’assurances et de réassurances Vie (Ogarvie).
Sylvia Valentin fréquente l’Institut Immaculée-Conception de Libreville jusqu’à son baccalauréat. Après des études de gestion en France, elle regagne le Gabon où elle entame une carrière dans l'immobilier. En 1988, elle rencontre Ali Bongo Ondimba, qu'elle épouse officiellement en 2000. Ensemble, ils sont les parents de trois enfants : Noureddin, Jalil et Bilal. Elle se convertit à l'islam et devient Nedjma.
Le 30 août 2023, Ali Bongo est renversé par un coup d'État. Les avocats de Sylvia Bongo Ondimba portent plainte contre la détention « arbitraire » de leur cliente. Jeune Afrique indique que « l’ex-Première dame, franco-gabonaise, était régulièrement la cible, avec son fils Noureddin, d’accusations de l’opposition, de la société civile et de certains médias locaux qui affirmaient que, depuis son AVC, Ali Bongo était très affaibli et "manipulé" par certains de ses "proches" ». 
7. Noureddin Bongo Valentin
Noureddin Bongo Valentin, né le 9 mars 1992, est un haut fonctionnaire franco-gabonais. Fils du président de la République gabonaise, Ali Ben et de Sylvia Bongo Ondimba, il occupait le poste de coordinateur des Affaires présidentielles, du 5 décembre 2019 au 13 septembre 2021.
Formé dans les prestigieux établissements de Summer Fields et d’Eton College au Royaume-Uni, Noureddin Bongo Valentin a étudié les sciences politiques et les relations internationales à la School of Oriental and African Studies (SOAS) au sein de l’université de Londres. Diplômé, il poursuit ses études à la London Business School où il se perfectionne en stratégie et analyse financières, ainsi qu’en comptabilité.
En 2014, après avoir achevé son parcours universitaire, Noureddin Bongo Valentin commence sa carrière au sein d’Olam International à Libreville, dont il deviendra le directeur général adjoint. Olam International est un groupe agroalimentaire singapourien qui a investi 2 milliards d'euros au Gabon entre 2010 et 2019. Il se spécialise alors dans l’agro-industrie et supervise notamment le développement des plantations d’huile de palme, devenues un important pourvoyeur d’emplois.
Parallèlement à ses fonctions au sein d’Olam, Noureddin Bongo Valentin s’implique dans l’expansion de la Gabon Special Economic Zone (GSEZ), rouage essentiel de l'économie gabonaise, à travers des projets pionniers basés sur la transformation locale des matières premières afin de créer davantage de valeur ajoutée. C’est le cas notamment dans la filière bois avec le développement d’une activité de production de placage, de contreplaqué et de fabrication de meubles, à l’origine de la création de milliers d’emplois.
En 2017, le nouveau port en eau profonde d’Owendo est livré, un projet dans lequel Noureddin Bongo Valentin s’est fortement impliqué. Il est le propriétaire d'une chaîne de restauration au Gabon : Mayena Foods.
En 2019, Noureddin Bongo Valentin est nommé dans l'administration présidentielle. Son père lui assigne comme objectif de surveiller Brice Laccruche Alihanga, son propre directeur de cabinet. L'opération anti-corruption Scorpion, menée début décembre 2019, entraîne la chute puis l'arrestation de Brice Laccruche. Noureddin Bongo Valentin est soupçonné d'être à l'origine de cette opération.
Lors du conseil des ministres du 5 décembre 2019, Noureddin Bongo Valentin est nommé aux fonctions de coordinateur général des affaires présidentielles au sein de la présidence de la République gabonaise. Ce poste est créé pour l'occasion. Ce poste est décrit comme « un super-directeur de cabinet » et « numéro deux du régime ». Cette nomination est vue comme une étape supplémentaire dans la désignation de Noureddin Bongo Valentin comme successeur de son père.
En mars 2020, Noureddin Bongo est élu au bureau politique du Parti démocratique gabonais. En juin 2020, sous instruction d'Ali Bongo Ondimba, Noureddin Bongo Valentin pilote alors une taskforce sur la dette intérieure du Gabon qui viendra annuler deux tiers de cette dernière soit plus de 623 milliards de francs CFA sur 1030 milliards audités. Depuis le 18 janvier 2021, il coordonne en collaboration avec la Première ministre Rose Christiane Ossouka, le plan triennal 2021-2023 du Gabon nommé Plan d'Accélération de la Transformation (PAT). Ce plan dispose de 20 projets prioritaires ayant pour but de diversifier l'économie gabonaise afin de réduire le poids du secteur pétrole dans le PIB du pays, assurer une meilleure indépendance alimentaire en produisant plus de 50 % des consommations localement et réduire le taux de pauvreté dans le pays de 10 points.
Il est accusé devant la justice gabonaise d'enrichissement illicite. La plainte est classée sans suite. Le 6 septembre 2021, Noureddin Bongo obtient un passeport diplomatique. Le 10 septembre 2021, Noureddin Bongo est nommé conseiller stratégique d'Ali Bongo au sein du Parti démocratique gabonais. Le 13 septembre 2021, Noureddin Bongo Valentin est « renvoyé à son administration d'origine » et le poste de coordinateur général des Affaires présidentielles est vacant. Il est peu après choisi par son père pour diriger sa campagne en vue de l'élection présidentielle prévue en 2023. Lors du coup d'État d'août 2023, il est arrété pour « haute trahison » et corruption.

Adjuvant KRIBIOS-KAUTA


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