Une 12ième plainte contre le rappeur américain P. Diddy, accusé d’avoir drogué une femme pour abuser d’elle.

Une 12ième plainte contre le rappeur américain P. Diddy, accusé d’avoir drogué une femme pour abuser d’elle.

Après son arrestation le 16 septembre dernier, le célèbre rappeur américain Sean Combs dit P Diddy a comparu au tribunal de Manhattan où il est accusé des chefs de trafic à des fins d'exploitation sexuelle et d'extorsions.

Visé depuis plusieurs mois par des plaintes pour viols ou agressions sexuelles, Sean «Diddy» Combs, figure influente du hip hop, a été arrêtée le 16 septembre à New York.

Une nouvelle plainte - la douzième - a été déposée vendredi 27 septembre 2024 contre le rappeur Sean Combs, dit P. Diddy. La femme, dont le nom n’a pas été communiqué, accuse le rappeur de l’avoir droguée, violée et harcelée à plusieurs reprises entre 2020 et juillet 2024. Elle explique que P. Diddy l’a violée alors qu'elle était inconsciente, sous l’emprise de drogues et d’alcool, et que Puff Daddy et ses proches ont filmé des relations sexuelles sans sa permission. 

Selon son témoignage recueilli par la justice new-yorkaise, elle aurait également été enceinte du rappeur et l’un de ses associés l’aurait harcelée pour qu’elle avorte. La plaignante aurait finalement fait une fausse couche. 

En juillet 2024, selon la plaignante, Sean Combs lui aurait « ordonné » de se rendre chez lui à Miami, en Floride, et lui aurait « fourré deux pilules dans la bouche » à son arrivée. Selon son témoignage, elle se serait réveillée le lendemain sans souvenir de ce qui s’est passé entre-temps. 

Les plaintes se suivent

Mardi dernier, Thalia Graves avait déposé plainte contre P. Diddy l’accusant de l’avoir «violée avec brutalité» en 2001, avec l’aide d’un complice, dans les studios de sa maison de production, Bad Boy Records à New York. Selon la plainte, elle avait été droguée et ligotée par ses deux agresseurs. Ces derniers auraient aussi enregistré la scène dans une vidéo qu'ils auraient fait circuler, des accusations qui font écho à celles du parquet fédéral de Manhattan la semaine dernière, lors de l'arrestation du musicien. Arrêté le 16 septembre, Sean Combs a plaidé non coupable des chefs de trafic à des fins d'exploitation sexuelle et d’extorsions. 

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À suivre