Le milliardaire espagnol Florentino Pérez dans la casquette d'Homme d'affaires, ingénieur civil et homme politique.

Le milliardaire espagnol Florentino Pérez dans la casquette d'Homme d'affaires, ingénieur civil et homme politique.

Homme d'affaires, ingénieur civil, homme politique, Florentino Pérez Rodríguez est diplômé de l'École Technique supérieure d'ingénierie de l'université polytechnique de Madrid avec un diplôme d'ingénieur des ponts et chaussées. Il a été professeur de fondements et méthodes mathématiques des techniques. Dans les années 1970, Florentino Pérez a été directeur général de l'Association espagnole des routes et responsable de la protection de l'environnement à la mairie de Madrid. Et, dans les années 1980, il a été conseiller et directeur général des infrastructures de transport au ministère des Transports, du Tourisme et des Communications et vice-président de l'Institut pour la réforme et le développement agricole du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation.Florentino Pérez En dehors de sa renommée d'un dirigeant sportif étant président du Real Madrid, Florentino Pérez est un homme d'affaires, ingénieur civil, homme politique espagnol. Tout d'abord, Florentino Pérez Rodríguez est diplômé de l'École Technique supérieure d'ingénierie de l'université polytechnique de Madrid avec un diplôme d'ingénieur des ponts et chaussées (Ingeniero de Caminos, Canales y Puertos en espagnol). Et après, il a été professeur de fondements et méthodes mathématiques des techniques.

Son premier soutien décisif, Florentino Pérez le doit à un ancien dirigeant franquiste, Juan de Arespacochaga. Devenu maire de Madrid, ce dernier utilise son pouvoir pour que Florentino Pérez obtienne la fonction de directeur général de l'Association espagnole des routes, véritable lobby de la construction. Occupant cette fonction de 1973 à 1976, il y noue de précieux contacts avec des hommes influents. Pérez saura remercier son mentor. Quand il quitte la politique, Juan de Arespacochaga hérite d'un siège au conseil d'administration de Cobra, l'une des entreprises de Pérez, très présente à l'internationale.

En 1976, il devient délégué au service assainissement et environnement de la mairie de Madrid. Il entre au parti politique Union du centre démocratique en 1979, étant élu conseiller municipal. En 1981, il est sous-secrétaire-président de l'Institut de Réforme et Développement Agraire (IRYDA) du Ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Alimentation. En 1983, il est nommé vice-président exécutif de Construcciones Padrós SA. Après UCD, il entre au Parti réformiste démocratique (PRD), dont il devient le secrétaire général et le candidat aux élections générales de 1986, où il obtient un faible résultat.

En 1991, il est membre du conseil d'administration de la Société Auxiliaire d'Entreprises (SAE), entreprise française de construction détenue par le groupe constructeur OCISA. En 1997, il est nommé président et conseiller-délégué de OCISA. Florentino Pérez, est un des principaux actionnaires de OCISA, étant président aussi de Edificios Balcón, de la Société Espagnole de Montages Industrielles et de Constructions Padrós, filiale du groupe OCISA. En 1993, il est nommé président de OCP Construcciones SA et de la Sociedad Española de Montajes Industriales de Electricidad Cobra SA. En 1997, il est nommé directeur du groupe Actividades de Construcciones y Servicios (ACS), résultant de la fusion des constructoras OCP et Ginés y Navarro.

À partir de 2001, son entreprise compte parmi les principales bénéficiaires de la bulle immobilière espagnole. Les contrats de ACS représentent alors plus de 20 % de l'ensemble des travaux attribués par le gouvernement. Le journaliste José Bautista relève que « le gouvernement et plusieurs administrations régionales conservatrices lui attribuent certains des plus importants de leurs grands travaux d'infrastructures : l'autoroute autour de Madrid, plusieurs autoroutes privées, la connexion à l'aéroport de Madrid, la rénovation des musées du Prado et Reina Sofía, des trains à grande vitesse, le métro de Valence, la Cité des arts et des sciences. ». Parallèlement, la fondation de la multinationale devient l'un des principaux sponsors de la FAES, le think tank du Parti populaire, dirigé par l'ancien président José María Aznar.

En 2013, son entreprise ACS est impliquée dans le scandale de corruption concernant le financement illégal du Parti populaire (droite). En 2015, la brigade espagnole spécialisée dans la fraude fiscale (Unidad de Delincuencia Económica y Fiscal) mentionne de possibles paiements par ACS de plus d'un million d'euros en fausses factures et en cadeaux au Parti populaire de la région de Murcie, dans le cadre de contrats autour d'une usine de dessalement. Ces contrats ont rapporté à ACS et ses filiales 600 millions d'euros.

Des enquêtes du magazine mexicain Proceso ont dénoncé l'impact sur l'environnement des activités d'ACS dans le pays, notamment dans l'État de Veracruz. Au Guatemala, dans les territoires indigènes, l'entreprise construit un complexe hydro-électrique en plein territoire Quekchíes. Selon Elena de Luis, co-auteure de plusieurs rapports détaillant les effets du projet sur les populations et l’environnement, le complexe se construit sans aucun égard pour les droits de 30 000 indigènes. Lolita Chávez, une dirigeante indigène guatémaltèque, a accusé Florentino Pérez de « privatiser les rivières qui fournissent l'eau ». ACS s'est également vue attribuer d'importants marchés d'infrastructures au Qatar.

L'intouchable

Il entretient des relations avec plusieurs chefs d'État ou anciens chefs d'État étrangers tels que le cheikh Tamim Al-Thani (Qatar), Otto Pérez Molina (Guatemala), Mauricio Macri (Argentine) ou encore Enrique Peña Nieto (Mexique). D'après le Times, son entreprise a été choisie par l'Arabie saoudite pour bâtir « Qiddiya », un « Las Vegas du divertissement adapté aux musulmans », comme le qualifie 20 Minutes, pour un montant de 6,5 milliards d'euros. Florentino Pérez est également un proche de plusieurs des journalistes les plus influents d'Espagne. Dans son livre El Diretor, David Jiménez, ancien directeur du quotidien El Mundo décrit ainsi Florentino Pérez : « Derrière des manières prétendument amicales, il fait peur à la presse ». Selon le journaliste, Pérez fait partie des « intouchables ».

Famille et vie privée

Homme d'affaires, ingénieur civil, homme politique, dirigeant sportif Florentino Pérez Rodríguez, né le 8 mars 1947 à Madrid (Espagne). Fils de Monsieur Eduardo Pérez et de Madame Soledad Rodríguez, Pérez épouse María Ángeles Sandoval en 1970. Ensemble, ils ont trois enfants : Maria Angeles Pérez Sandoval, Eduardo Pérez Sandoval et Florentino Pérez Sandoval. En mai 2012, la femme de Pérez, Maria Angeles Sandoval, est décédée. Elle a toujours été une fervente supportrice du Real Madrid.

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